Genève

Championnat du monde en eau glacée, la Suisse est présente

12.01.2023 17h45 Gilles MIELOT

redac

Le championnat du monde en eau glacée a lieu à Samoëns jusqu’à dimanche. Une eau à 4 degrés, combinaison interdite tout comme le plongeon et la culbute en bout de ligne. 400 athlètes venus de plus de 33 pays s’affrontent sur différentes distances allant de 50 à 1000 mètres toutes disciplines confondues. La Suisse aussi est présente avec quelques genevois.

Le plus important avant de faire connaissance, c’est de briser la glace. -1 dans l’air, et une eau à 4 degrés. Le lac aux Dames à Samoëns accueille la 5ème édition du championnat du monde en eau glacée. Une toute jeune discipline née au début des années 2000 et qui fait de plus en plus d’adeptes. «On a de plus en plus de nageurs de la natation sportive qui goûtent à la nage hivernale et qui s'y plaisent bien» précise la directrice de la compétition et ancienne nageuse olympique, Catherine Plewinski.

C'est surtout dans la tête.

Combinaison interdite, le corps doit toujours rester à la surface de l’eau pour des raisons de sécurité. Dans le bassin de 25 mètres aménagé pour l’occasion, les allers-retours s’enchainent pour la distance reine, le 1000m. Les meilleurs resteront 15 minutes dans l’eau glacée, avant d’aller se réchauffer dans un jacuzzi ou un sauna. 33 nations présentes, dont la Suisse, 39 athlètes qui viennent au compte-goutte pour leur compétition respective. «Il faut avoir un côté un peu fou pour se lancer dans l'eau froide et un côté compétiteur, c'est vraiment dans la tête, il faut avoir un mental d'enfer» indique Kerstin Panchaud l'une des nageuses de l'équipe de Suisse.

Les genevois ne sont pas en reste. Frédéric Chansel a été le premier à entrer en lice ce matin. Ce fidèle de la coupe de Noël s’entraine deux fois par semaine aux Pâquis. Pour lui, tout est une question de mental. «Plaisir de se dépasser, apprendre à se connaitre, connaitre ses limites, les chatouiller de temps en temps». Engagé sur le 50m dos, il finira 3ème de sa série.

Ici, pas de limite d’âge, la sélection se fait au courage et à l’envie. Très encadrée médicalement, la discipline est sélective et reste encore limitée en Suisse à quelques passionnés. Vous avez jusqu’à dimanche pour les encourager.