Infirmières licenciées: le gouvernement soutient la position des HUG

Nouveau rebondissement dans l’affaire du licenciement des infirmières des HUG atteintes de Covid long. Ce midi, plusieurs députés Ensemble à Gauche ont mené une action en soutien à ces infirmières. Mauro Poggia se dit choqué par l'instrumentalisation de cette affaire.

Pour rappel, la Tribune de Genève avait révélé samedi que plusieurs infirmières atteintes d’un Covid long étaient en instance de licenciement avec les Hôpitaux universitaire de Genève. Le député Jean Burgermeister estime: «que l'on ne peut pas traiter ces personnes de la sorte» alors que son homologue d'Ensemble à Gauche, Rémy Pagani, fustige le choix des HUG «Cette décision est légale mais moralement elle est indigne [...] nous demandons très clairement que ce licenciement prononcé soit retiré et que ces personnes soient gardées au sein de l'hôpital cantonal».

«Il est exclu de culpabiliser les HUG en leur demandant de continuer à payer quelqu'un qui ne peut plus poursuivre son activité professionnelle.» – Mauro Poggia

De son côté, le président du Conseil d'Etat Mauro Poggia sort du silence pour dénoncer  l'instrumentalisation de cette affaire de licenciement par certains milieux politiques. Il précise que le droit est totalement respecté: «Il est exclu de culpabiliser les HUG en leur demandant de continuer à payer quelqu'un qui ne peut plus poursuivre son activité professionnelle.»

Mauro Poggia appelle également à la retenue du monde politique dans ce type d'affaire pour éviter que des actions «excessives» telles que la manifestation du jour, selon lui, ne discréditent la tenue d'autres actions du même genre, cette fois-ci légitimes.