La charte du Grand Genève en transition, enfin signée

Ce jeudi, les autorités genevoises françaises et nyonnaises signaient une charte à visée écologique. Une signature repoussée d’un an car tous les acteurs n’étaient pas d’accord sur les orientations du texte. 

La voilà signée, la charte du Grand Genève sur la transition écologique. Des grandes lignes partagées par Genève, Nyon, et la France voisine. Christelle Luisier Brodard, conseillère d'Etat vaudoise: «Ce n'est pas un document contraignant au sens juridique mais il l'est en terme politique». Dans le détail, dix objectifs ont été énoncés. Parmi eux, la neutralité carbone pour 2050, la préservation des sols en évitant de construire tous azimut notamment, ou la regénération de la biodiversité avec plus de canopée en ville.

Désaccords sur le routier

De grands principes, mais pas un plan d’actions détaillées: «L'idée est d'avoir, un peu comme une constitution, de grands objectifs, afin que les projets ensuite mis en oeuvre s'y conforment» explique le président du Grand Genève Antonio Hodgers. Il a pourtant fallu repousser la signature de la charte d’une année. Car certains partenaires étaient en désaccord, notamment sur les constructions routières. La charte a été modifiée en ce sens, comme le rappelle Patrice Dunand, conseiller régional Auvergne Rhône-Alpes: «Nous avonx extirpé certains points qui pouvaient mener à des blocages. Il était marqué dans le marbre, que tout développement routier serait impossible. Or, nous n'avons pas les mêmes besoins sur le développement routier entre le pays de Gex et le coeur de Genève». 

Les grands objectifs sont donc partagés.Il restera à voir les déclinaisons concrètes de chaque projet. Car dans les faits, cela pourrait coincer.