Une campagne anti-UDC s'affiche sur les murs
En pleine campagne électorale, à quelques semaines des élections cantonales, l’UDC fait face à une hostilité grandissante. Tags, menaces verbales et physiques, avec en ligne de mire, le congrès national du parti qui doit se tenir le 18 mars à Genève. L’UDC dénonce un déni de démocratie et regrette l’inaction de la justice.
Des tags hostiles à l’UDC se multiplient ces derniers jours à Genève.
Des appels à manifester contre la tenue du congrès du parti prévu le 18 mars, et relayés sur le site renversé qui regroupe plusieurs activistes d’extrême gauche. Des tags virulents qui rappellent les insultes proférées à l’encontre de Céline Amaudruz lors d’une joute oratoire à l’université de Genève fin décembre.
Depuis, les menaces à l’encontre de l’UDC se multiplient. Des militants ont été pris à partie lors d’une distribution de flyers sur un marché.
«Nous avons été traités de fachos, une personne nous a arraché nos flyers et a essayé d'en venir aux mains» précise Michael Andersen candidat UDC au Conseil d’Etat.
A l’opposé de l’échiquier politique, on comprend l’hostilité que l’UDC suscite.
Pablo Cruchon, député Uniuon Populaire précise : «Je suis pour combattre des idées et pas des personnes, mais l'UDC propage parfois des discours haineux, et s'expose à des discours haineux à leur encontre».
Pour Clément Bindschaedler, militant solidarités, «Les personnes qui font ces tags, ne sont pas invités par les grands médias, c'est un moyen d'exprimer leur discours, ces tags ne sont pas un débordement de voiolence dans la rue»
La plainte suite à la tentative d’entartage de Céline Amaudruz est toujours pendante devant la justice. L’UDC entend bien ne pas se laisser intimider et maintient son congrès à Genève le 18 mars.