Genève

Affaire de la plume: l’hypothèse de la défense mise à mal

01.03.2023 18h11 Denis Palma avec rédaction

Nous continuons notre suivi du procès en appel de l’affaire de la plume. Ce troisième jour, les experts ont été interrogés.

On a assisté a beaucoup de nervosité et d’exaspération de la part de la défense mécontente des réponses apportées par les experts. La présence de la fameuse plume retrouvée dans les bronches de la victime décédée par asphyxie, a de nouveau été alimenté le débat ce matin. Car pour ces experts «il est impossible de ne pas tousser avec une plume comme celle-là dans les bronches», a fermement affirmé l’un des 4 experts. Et si les juges retiennent que la victime a toussé, cela met à mal l’hypothèse de la défense selon laquelle il y a eu une absence de réaction lors de l’asphyxie érotique. On s’éloigne de l’accident. 

Autre question : La victime a est-elle pu perdre connaissance rapidement à cause de l’asphyxie sans se débattre élément favorable à la thèse de l’accident toujours. Réponse des experts, cette possibilité serait inhabituelle.

Les avocats de la défense ont précédemment dénoncé les incohérences de la méthode des experts qui s’est basée sur la littérature existante : «mais c’est comme si on mélangeait les pommes et les poires», s’est exaspéré Me Ducor. Cette après-midi les témoins de moralité se sont succédé à la barre pour évoquer la personnalité de l’accusé et sa relation avec sa défunte femme. Ce jeudi, place au réquisitoire du ministère public et aux plaidoiries de la défense.