Genève

Simon Brandt sort du silence et veut des sanctions

10.03.2023 20h38 Rédaction

Simon Brandt

1. Simon Brandt: «ce qui s'est passé est une honte pour Genève et ses institutions»

Le conseiller municipal ayant subi une arrestation disproportionnée en décembre 2019 prend la parole. Après trois années de silence, l'élu PLR revient sur les détails de son arrestation, le double jeu politique et les méthodes perverses dont il estime avoir été victime. Avec des plaintes encore pendantes au niveau fédéral, Simon Brandt veut des sanctions. Morceaux choisis de son entretien à revoir en intégralité.

2. «J'ai cru que je n'en sortirai pas vivant»

Simon Brandt raconte le moment le plus dur de cette journée cauchemardesque de son arrestation en décembre 2019. «Quand on m'a enfermé dans ce cachot, personne ne savait où j'étais. [...] Quand on m'a ordonné de me déshabiller, j'ai refusé. Le policier a mis la main sur son arme et l'a serré en me disant que c'était un ordre». Le conseiller municipal indique qu'à ce moment-là, il avait compris: «Ils ne cherchaient qu'à me pousser à bout pour justifier l'inacceptable».

3. «Si cela avait eu lieu en Russie, tous les médias auraient dénoncé l'abus d'autorité»

4. Simon Brandt dénonce une arrestation politique liée à Pierre Maudet

Pour Simon Brandt, la journée de son arrestation a entièrement tourné autour de Pierre Maudet. Le conseiller municipal, précise que les inspecteurs sont allés jusqu'à demander à sa mère ce qui pouvait être lié au conseiller d'Etat lors des perquisitions. «S’ils m’avaient donné un franc à chaque mention de Pierre Maudet, aujourd’hui je serais riche», ironise-t-il.

5. «Je veux des sanctions»

Sans formuler de sanctions concrètes et exemplaires, Simon Brandt refuse de laisser cette affaire en toute impunité. Qui est le coupable? Le conseiller municipal ne se prononce pas mais laisse son sentiment: «Penser que l'inspecteur de mon arrestation se balade toujours dans les rues avec une arme et un badge de police, cela me fait froid dans le dos.»