Les nouvelles recrues de la police ont prêté serment
Ce matin les nouveaux policiers et nouvelles policières ont prêté serment après avoir défilé dans les rues de la vieille ville. Un évènement symbolique qui vient clore deux années de formation. Le tout en musique et sous un ciel immaculé.
La police cantonale compte désormais 28 nouvelles recrues, dont 4 femmes. Mais aussi deux policiers venu d’autres cantons. Devant de nombreux officiels et le conseil d’Etat in corpore, les aspirantes et aspirants sont désormais devenus policières et policiers. Ils devront mettre en pratique le fruit de leurs deux ans de formation et user de qualités essentielles «comme le savoir-être», nous confie le lieutement Claude Reymond, en charge du recrutement. «Mais aussi et surtout la motivation et l'envie de bien faire, de servir et être là pour la population», détaille-t-il. Tout en ajoutant: «C'est le début d'une belle carrière!».
Dans leur «grande tenue», coiffés de bicornes pour les hommes, de tricornes pour les femmes… les nouveaux collaborateurs de la police paradent. En tête de cortège, la commandante Monica Bonfanti les accompagne dans cette nouvelle étape de vie. «Il y aura des périodes qui ne vont pas être faciles, mais il faut qu'ils et elles sachent que la hiérarchie est là pour eux, pour les soutenir tant dans les bons moments comme celui-ci que dans les moins bons», nous dit la cheffe de la Police genevoise.
Changements à venir
Il s’agissait aujourd’hui de la dernière prestation de serment de la police a laquelle le conseiller d’Etat Mauro Poggia assistait. Une matinée avec une saveur particulière donc et un léger vent de changement. D’autant que la formation des policiers sera de retour à Genève dans les années à venir. Là-dessus, les contours sont encore flous.
«On discute évidemment au niveau intercantonal (...). C'est [prévu pour] 2025, j'espère que d'ici là il pourra il y avoir un débat sérieux sur le sujet, parce qu'on comprend bien que dans un territoire comme un mouchoir de poche qu'est la Romandie, avoir autant d'écoles de police, vu de l'extérieur cela doit faire rigoler!» expose le président du gouvernement, en charge de la sécurité.
Si nul ne sait pour l’instant à quoi ressemblera la formation de demain, les nouveaux policiers eux, sont opérationnels et parés pour le terrain.