Genève

Quand la haute horlogerie rencontre la réalité virtuelle

23.03.2023 15h59 Julie Zaugg

dreamscape

Allier réalité virtuelle immersive et haute horlogerie, c’est le projet concocté par la société Dreamscape et la manufacture Audemars Piguet. Baptisé « la forêt mécanique », l’expérience propose de plonger les participants dans un autre monde peuplé de créatures extraodinaires, avec une mission: réparer l’horloge du temps. 

Main et pieds bien équipés, les participants du jour s’apprêtent à enfiler l’ultime accessoire : le casque de réalité virtuelle. Pour cette expérience immersive, la manufacture horlogère Audemars Piguet a collaboré avec Dreamscape, société spécialisé dans le domaine. Voilà notre troupe partie pour un gros quart d’heure hors du temps... ou bien peut-être complétement à l’intérieur de celui-ci. 

« On se retrouve dans un monde enchanté, féérique, plein de rouages mécaniques évidemment mais avec une expérience très grand public, très "Alice au pays des merveilles" dans lequel on va devoir réparer le temps, pour éviter que la nature et les saisons ne soient perdues à tout jamais!» résume Caecilia Charbonier, co-fondatrice de Dreamscape. 

Alice au pays des horloges

Ici aussi, un gros lapin blanc fait office de compagnon de route. Miniaturisé à l’échelle d’une fourmi, c’est un monde rempli de détails horlogers et d’insectes féériques qui s’offre à nous. Pas de pub pour la marque ou de placements de produits dans l’expérience, les références à Audemars Piguet sont subtiles… et peuvent même échapper à un public non averti. 

«Au début, on est dans un atelier d'horloger, référence à Audemars Piguet, puis on est dans un environnement plein de nature qui fait penser à la vallée de Joux, là où la marque a été créée. Puis il y a plsieurs complications, de forces de la natures, qui nous parlent beaucoup. Et cette horloge détraquée dans la forêt mécanique...» détaille Stefano Maddalena, chef du laboratoire d'innovation d'Audemars Piguet. 

Horloge détraquée, saisons qui n’ont plus ni queue ni tête: avec cette petite morale en filigrane, l’immersion fait naviguer dans l’espace tout en cultivant un quête précise, sauver le temps. Une fois de retour de ce voyage et malgré un léger mal de mer parfois, les commentaires sont positifs. Lancement réussi. L’expérience horlogère immersive se poursuit désormais pour deux mois au centre Dreamscape de Genève.