Genève

Les classes se bousculent au Salon du Livre

24.03.2023 17h40 Lucie Hainaut

Salon du Livre Salon du Livre

Depuis mercredi, le Salon du Livre de Genève a retrouvé la grande halle de Palexpo, après 3 éditions hors les murs. Les lecteurs en herbe et les curieux de tout âge sont attendus jusqu’à dimanche. 

Tout le monde est à la recherche de la perle rare: le roman qui fera frissonner, l’essai qui changera notre regard sur le monde, ou le poème qui chavirera les cœurs. Aux différents stands du Salon du livre, le moral est au beau fixe: «Ça se passe bien, le public est content de revenir à Palexpo, les auteurs sont contents, les autres exposants aussi donc c’est chouette» se réjouit Anne Jaggi, à la librairie de la scène suisse.

Un incontournable du milieu littéraire genevois

Le Salon du livre est un événement important tant pour les librairies que pour les maisons d’éditions genevoises: «Ça permet de rencontrer des gens, de tisser des liens, de se faire connaître… C’est un événement important pour nous» assure Nathalie Diaz, de la librairie Albatros. Sur le stand des éditions Slatkine, on abonde dans le même sens: «Nous sommes contents surtout que nos auteurs puissent retrouver leur public, et puis retrouver nos collègues, et les lecteurs» sourit Delphine Cajeux, Responsable éditoriale chez Slatkine.

Toute la francophonie à l'honneur

Toute la littérature francophone est mise en avant: il y a le salon africain où se tiennent des rencontres, des dédicaces et des conférences. La littérature belge se taille elle aussi une place de choix. On y trouve des bande-dessinées bien sûr… mais pas que. Les romans côtoient les albums jeunesse, les recueils de poésie et les essais.

Les écoles se pressent au Salon

Ce vendredi, les élèves sont les plus nombreux. Les différents stands proposent des activités pour les plus jeunes, et les institutrices profitent du salon pour organiser une course d’école. «Nous les avons emmenés au salon du livre parce que c’était la semaine du livre, et c’était pour clôturer ce beau projet sur la semaine. Ils voient plusieurs univers de livres, et c’est important qu’ils puissent toucher à tout et voir un peu de tout» explique Laurie Arias, enseignante à l’institut international de Lancy.

Difficile pour l’heure de tirer un bilan sur la fréquentation mais selon l’organisation, les trois premiers jours sont très positifs. Avec le weekend pluvieux qui se profile, il est fort probable que les bibliophiles soient bel et bien au rendez-vous cette année.