Genève

22 candidatures pour le poste de recteur de l'UNIGE

07.07.2023 16h32 Gilles MIELOT

redac

22 dossiers retenus, dont 6 candidatures féminines. Le processus de sélection pour une nouvelle rectrice ou un nouveau recteur à l’Université de Genève est cette fois bien enclenché. Tout a été fait pour éviter le mélodrame du début d’année où le Conseil d’Etat avait invalidé la nomination du canadien Eric Bauce.

Vingt-cinq dossiers reçus fin juin, date limite des postulations. Trois ont d’ores et déjà été écartés, il en reste donc vingt-deux, dont six candidatures féminines alors qu’aucune femme n’avait tenté sa chance l’an dernier. Le comité de sélection a tout fait cette fois pour éviter le couac qui avait amené au renoncement par le Conseil d’Etat du candidat canadien Eric Bauce. «Nous avons mis sur pied une commission de recrutement épaulée par un cabinet de recrutement externe, et ils ont essayé de susciter des candidatures à la fois en interne mais aussi à l'externe» indique le président de l'assemblée de l'UNIGE, Thierry Mathieu.

La charge du poste inquiète.

L’an dernier, le manque de candidats locaux et surtout féminins s’expliquait par la crainte d’une charge jugée trop lourde à la tête de l’Alma Mater. Là aussi, il a fallu convaincre. «Le poste de recteur ou rectrice n'est pas un poste isolé, il y a des vices-recteurs et vices-rectrices, la fonction reste la même mais c'est un travail d'équipe» rassure Thierry Mathieu.

La connaissance du tissu local, et un solide réseau dans le monde académique et politique suisse seront primordiaux, c’est ce qui avait manqué au canadien Eric Bauce. Sur les vingt-deux candidatures, sept proviennent de l’Université de Genève.

La future rectrice ou futur recteur sera désigné à la fin de l’année pour une entrée en fonction au plus tard au 1er avril prochain au grand soulagement sans doute d’Yves Flückiger qui assurera l’intérim jusqu’au passage de témoin.