40 ans au Paradis

Le domaine du Paradis à Satigny fête ses 40 ans. L’une des plus jeunes productions viticoles du canton en est à sa deuxième génération et produit chaque année plus d’une vingtaine de vins différents. Un domaine atypique de la campagne genevoise.

1983, le domaine du Paradis est parti de rien. Il a fallu faire sa place, à une époque où la viticulture genevoise vivait une révolution. «Pour un domaine viticole, c'est assez jeune, mes parents ont créé ça en 1983 à l'époque il n'y avait qu'un champ» rappelle Jérémie Burgdorfer directeur du domaine.

Il a rejoint l’exploitation familiale il y a 8 ans après des premières armes dans la communication. 25 références dont certaines en petites quantités, numérotées, il veut trouver un équilibre entre l’esprit exploratoire qui a fait l’adn du domaine et les exigences du moment. «On est entre réduire un peu la voilure, avec moins de références, et mieux travailler ce qu'on garde, l'ambition, c'est de pouvoir se projeter vers la clientèle à Genève ou ailleurs».

Difficile de choisir parmi ses enfants, mais Jérémie a tout de même un coup de cœur, il s'agit du Pont des Soupirs. «Mes parents l'ont créé au début des années nonante, c'est un vin de garde, il a marqué plein de gens, comme certains qui ne nous ont plus acheté de vin depuis 10 ans et qui nous ont dit tiens c'est fou, le Pont des Soupirs, on avait ce vin à notre mariage».

Ce n’est pas d’un mariage dont il s’agit cette fois mais d’un anniversaire. 60 convives autour d’une fondue ce soir et une journée portes ouvertes samedi pour fêter 40 ans au Paradis.