72 Genevois vont vivre un mois sans leur voiture ou leur moto
Une expérimentation lancée ce samedi propose à des automobilistes et à des motards de mettre leur véhicule au garage et de privilégier les mobilités douces.
Sarah est motarde. En ce mois de mai, son engin restera cependant au garage. La Genevoise participe au déclic mobilité. Ainsi, pour se rendre à Besançon (F) pour le travail, elle prendra le train, puis louera une voiture en libre-service.
Jusqu’au 2 juin, pendant qu’elle n’utilise pas sa moto, elle peut profiter d’un abonnement général, d’un vélo à disposition et d’un budget pour se faire livrer ses courses, louer une voiture en libre-service ou encore réserver une place dans un coworking. En échange, les participants doivent remplir un questionnaire quotidien.
«Les conclusions que l’on attend, c’est si les personnes arrivent à faire l’ensemble de leurs activités sans voiture ou sans scooter, explique Guillaume Drevon, directeur de la fondation Modus. Mais aussi l’offre en transports publics ou en autopartage est suffisante.» Les 72 participants sont enthousiastes, mais devront s’adapter. «J’adore prendre les transports publics, mais cela demande plus de temps», résume une testeuse.
L’expérimentation sera reconduite cet automne. Ouverte aux habitants de la ville de Genève et de Carouge, elle sera accessible à tous les résidents du canton. Entre 300 et 400 personnes pourront tenter l’expérience.