Genève

À Écublens, la future RTS prend forme

29.04.2023 20h22 Julie Zaugg

RTS

Sur le campus de l’EPFL, à Écublens, la future RTS prend forme. Ses collaborateurs devraient s’y installer en 2026. Près de 800 d’entre eux resteront cependant à Genève. Détail et découverte des lieux.

Ce matin, c’est visite de chantier sur le futur site de la RTS. La fin du gros œuvre est prévu d’ici la fin de l’année, l’entrée des premiers occupants en 2025, pour que finalement tous les collaborateurs soient installés en 2026. Sous les panneaux solaires recouvrant le toit, on retrouvera des espaces ouverts sur une centaine de mètres carrés pour les rédactions, avec des espaces modulables «car nous voulons garder une flexibilité, adapter selon les besoins» explique Marc Bueler, chef de projet global et notre guide pour la visite du jour. 

De nombreux studios et bancs de montage pour la partie radiophonique. Des studios pour la musique, le divertissement et puisque la RTS mise sur une étroite collaboration avec son voisin direct et partenaire, l’EPFL, un auditorium dédié aux étudiants est même prévu, objectif, partager le savoir entre les deux grandes structures. «Les complémentarités, elles sont là: l'EPFL pour le savoir et nous pour la narration et le partage des contenus» expose Marc Bueler. 

Pour les plus jeunes et les écoles, une zone d’éducation média a aussi été intégrée, où les écoliers pourront se tester au métier de journaliste, en fabriquant par exemple leur propre journal. Enfin l’une des pièces maitresses, l’espace dédié à l’actualité TV.

L'actualité TV rapatriée 

«Donc, pour le 19h30, Philippe Revaz sera là, au fond, dans cette partie: un grande volume avec une grande hauteur. Il y aura aussi une plus petite partie pour avoir différentes vitesses au niveau de la narration de l'actualité. Il y a tout à faire: monter les cloisons, faire l'acoustique, toute la technique...et bourrer de technologies pour raconter les news de demain! Un vrai défi!» se réjouit le chef de projet.  

Car seul le journal télévisé quittera la tour du Quai Ansermet à Genève. Il restera alors près de 800 collaborateurs sur place. «Nous aurons le centre sport, les magazines de Prime Time, produits après le téléjournal. Plus tout le département de la fiction, les séries et documentaires mais aussi les archives, très importantes. Et puis enfin une bonne partie de l'administration et d'autres activités comme la Genève internationale et des projets avec Tataki» détaille le directeur de la RTS, Pascal Crittin. 

Coût des travaux estimé à 130 millions de francs, amortis en grande partie par la revente des anciens bâtiments.