Au CEC André-Chavanne, la crise continue
Alors que la direction de l’établissement divise au sein du corps enseignant, le président de l’association locale a été auditionné à la suite de la circulation d’une lettre d’un ancien doyen. L’intéressé nie, le syndicat UNION dénonce une intimidation, le DIP réfute toute plainte de la direction contre des membres du personnel.
Après les tags racistes en décembre dernier, le Collège et École de Commerce refait parler de lui. Cette fois, ce sont plusieurs lettres qui sont au cœur du sujet. L’établissement traverse une crise de confiance. La nouvelle directrice, en poste depuis août 2022, est l’objet d’attaques. Le corps enseignant est lui divisé. En mars dernier, une lettre envoyée au DIP par un ancien de l’établissement est placardée en salle des maîtres. S’en suivent deux lettres anonymes qui circulent également. Une plainte est déposée pour diffamation.
Avant les vacances de Pâques, le président de l’association locale Kevin Udrisard est convoqué pour une audition. «Je n’ai jamais diffusé ce courrier, j’ai plutôt participé avec mes collègues de l’association à le retirer des casiers, parce que l’histoire dégénérait, indique-t-il. Cette plainte pénale me touche dans mon action syndicale. Je vois ça comme une intimidation de nos actions.» Soutenu par le syndicat UNION et le Cartel, ils dénoncent des entraves à l’action syndicale.
De son côté, le DIP indique qu’aucun collaborateur ne fait l’objet d’une plainte de la part de la direction de l’établissement. Une information que le Ministère public n’a pas souhaité commenter. Contactée, la directrice Joyce Mallet a souhaité s’abstenir de tout commentaire.