Baignade : les bons comportements à adopter

Le Léman et le Rhône sont très prisés à Genève, mais chaque année des personnes se retrouvent en difficulté dans l’eau, voire se noient. Le premier lieutenant Nicolas Millot, officier de communication du groupement SIS fait le point.

À la veille des grandes vacances, un mot de prévention avec les bons réflexes pour écarter les risques de noyade. Des sensibilisations ont lieu depuis le début du mois, une dernière est prévue ce samedi entre 14h et 16h sur la plage des Eaux-Vives avec le SIS, la police municipale, Sauvetage du Léman et la Société suisse de sauvetage.

Le SIS, justement, est intervenu depuis le début d’année sur une quinzaine de cas, la moitié des interventions ayant eu lieu dans le Rhône. Selon le Bureau de prévention des accidents, 83% des hommes sont concernés, surtout les 15-29 ans et les aînés. Autre chiffre, en 2022, 47 noyades mortelles ont été recensées en Suisse. Nicolas Millot rappelle que 90% de ces noyades mortelles ont lieu en milieu naturel, d’où l’importance de la sensibilisation.

«Au contraire de ce que l’on voit dans les films, une noyade est plutôt silencieuse. (…) C’est surtout les primo-intervenants qui peuvent agir, c’est pour cela qu’il y a des dispositifs le long les berges, avec des bouées et des défibrillateurs pour permettre aux gens d’agir», indique le premier lieutenant Nicolas Millot. «Chaque sortie demande à s’adapter à la température de l’eau, au courant et à la météo. Il ne faut jamais nager seul, il essayer d’avoir un élément flottant pour soutenir l’effort physique et avoir un moyen d’alerter les secours, comme un téléphone portable. La base, c’est qu’il ne faut pas se surestimer.»