Cédric Goumaz, Genevois dans la course du Dakar 2024

Direction l’Arabie saoudite pour le rallye raid Dakar 2024. Une course de circuit sur sable se déroulant du 5 au 19 janvier. Il s’agit de la 46ème édition de l’évènement et parmi les concurrents cette année, un genevois: Cédric Goumaz.

C’est sa toute première participation au Dakar et à un rallye raid plus largement. Pour sa première course, le choulésien Cédric Goumaz a vu grand, très grand. Dans le jargon, on dit des novices qu'ils sont des "rookies". Notre double rookie côtoie ainsi de grands noms de la course automobile comme Sébastien Loeb. «C'est quelque chose d'assez impressionnant. En plus ils sont là, ils sont accessibles, ils nous conseillent aussi... maintenant c'est sûr qu'en termes matériel, on ne fait pas la même course» expose Cédric Goumaz, depuis Alula dans le nord-ouest du pays. 

À ces côtés durant ces 14 jours de course, tel un mentor, le français Pascal Delacour. Ce normand, marin-pêcheur de métier, forme avec Cédric un drôle de «duo terre et mer». Choisir un copilote n'est pas chose aisée, le Genevois se dit très content de pouvoir bénéficier de ses compétences puisqu'il a plusieurs coompétitions à son actif. 

Un rêve devenu réalité

Le Dakar, c'est une passion «depuis tout petit» pour cet agriculteur. Durant un an, avant la course, il s'est entraîné, notamment au Maroc pour apprivoiser la conduite sur sable. Sur la différence de terrain, le choulésien philosophe: «un caillou est aussi dur ici en Arabie saoudite qu'en terres genevoises!».

Sur son compte instagram (@goumaz_dakar_2024), Cédric partage les coulisses de ce Dakar 2024. La préparation de la voiture, les vérifications techniques, la visite du site au départ d'Alula: il se met en scène et montre par petits bouts son quotidien. 

Une seule crainte pour le passionné, cette année, pour la première fois depuis plus de vingt ans, une nouvelle étape se rajoute: une étape marathon, à réaliser en 48h. «Ça, pour un rookie comme moi, je vous avoue que c'est compliqué, ça me fait un peu peur». Mais pas d'abandon envisageable pour Cédric Goumaz et son copilote: l'objectif est de passer la ligne d'arrivée coûte que coûte.