Genève

Contraste entre les millions de la SPA et des refuges plus modestes

24.05.2023 14h14 Gilles MIELOT

redac

Les refuges pour les animaux comptent toujours sur les dons pour contrer l’inflation qui pèse sur leurs budgets. Après la polémique sur la manne financière de la SPA, et ses placements financiers peu éthiques, la crainte est que les particuliers soient moins généreux.

SOS chats existe depuis 31 ans. Cette association entièrement gérée par des bénévoles s’est spécialisée dans les félins même si elle recueille ponctuellement quelques poules et lapins.

Près de 500 chats arrivent et repartent de ce refuge chaque année

La moitié du budget ( entre 350'000 et 400'000 francs) est utilisé pour les frais vétérinaires. Les dons proviennent de particuliers, d’associations et de fondations. La ville de Meyrin participe aussi à hauteur de 10'000 CHF. La récente polémique sur le trésor de guerre de la SPA avec plus de 7 millions sur ses comptes pourrait refroidir la générosité populaire.

Pour Valérie Derivaz, il n'y a pas de risque d'amalgame «Je pense que c'est bien que certaines personnes s'interrogent sur la question des placements éthiques, je pense aussi que c'est rassurant pour le public que l'argent soit bien géré en cas de problème» précise la présidente de SOS Chats.

Thésauriser pour anticiper des besoins fluctuants, tous les refuges n’en ont pas les moyens. C’est le cas de SOS chats qui a toutefois réussi à anticiper un déménagement dans de nouveaux locaux cet été à Vernier, grâce surtout à la générosité de fondations.