Craintes et questionnements à Thônex, une semaine après
Une semaine après l’attaque au couteau qui a coûté la vie à un jeune homme de 18 ans, Thônex est aux aguets. Entre questionnements, peur des représailles et des récidives, la tranquillité de la commune est mise à mal. Plusieurs habitants témoignent.
Huit jours ont passé depuis le coup de couteau mortel de la place de Graveson. Depuis, certains médias relatent un climat de tension et de peur. La police cantonale a été contactée à deux reprises la semaine dernière suite à des comportements de jeunes jugés bizarres. Cette patrouilleuse scolaire entend de nombreux parents préoccupés, depuis une semaine… et nous confie qu’elle l’est aussi. Sans pour autant craindre pour sa sécurité, un père de famille s’interroge. Que font ces jeunes à trainer dehors, armé ?
À ce propos, nous avons sollicité une interview avec la FASe, responsable des travailleurs sociaux hors murs, qui sont au contact de ces jeunes. Ils nous renvoient vers le communiqué du Conseil Administratif de la semaine dernière. Il y est fait mention de l’ouverture en septembre d’une nouvelle structure pour la jeunesse thônésienne.
Les élus avaient alors renvoyé la balle vers le canton. Pour cet habitant, ce problème d’insécurité, nouveau dans la commune, doit être pris à bras le corps par les autorités. De son côté, la police a intensifié ses contrôles sur la commune. Elle nous dit collaborer étroitement avec les différents partenaires socio éducatifs et la police municipale. Elle relève cependant une véritable inquiétude mais demande de ne pas stigmatiser tous les jeunes et de rester calme.
En parallèle, des collectes s’organisent pour soutenir la famille du défunt et sa jeune compagne. Une vente de nourriture à leur profit sera aussi organisée ce samedi aux Acacias.