Genève

Des Genevois au chômage se forment à la pose de panneaux solaires

26.04.2023 17h52 Lucie Hainaut

Polybat Polybat

Fin mars, 7 Genevois inscrits au chômage ont suivi une formation d’une semaine sur la pose de panneaux solaires. Le but: leur permettre de se réorienter vers l’énergie solaire, un secteur en plein essor. 

Fixer les lattes, placer les tuiles et surtout, poser un panneau solaire. Au cinquième et dernier jour de formation, les élèves du centre Polybat à Fribourg maîtrisent la technique. Parmi eux Riahi: le Genevois aimerait travailler dans la pose de panneaux photovoltaïques. Lui comme 6 autres Genevois en recherche d’emploi suivent cette formation. Son prix: 1'800 francs. Elle est financée par l’Office Cantonal de l’Emploi, pour soutenir la réinsertion professionnelle dans un secteur en manque de main-d’œuvre.

5 jours pour maîtriser les bases

Si le cours ne dure que 5 jours, c’est qu’il s’agit surtout d’une première initiation. À l’issue de la semaine, les participants maîtrisent les bases: «On leur donne un petit peu d’expérience de comment on accède à une toiture, on leur montre comment les panneaux fonctionnent, et on leur donner des indications de sécurité… Ça permet d’avoir un cours d’introduction» explique Sébastien Cettou, responsable Formation professionnelle au centre Polybat. Selon lui, les participants peuvent être rapidement opérationnels et commencer à travailler.

Le solaire, un secteur en plein essor

Du côté des entreprises, l’augmentation de la pose de panneaux solaires est incontestable: «La demande paraît évidente. On s’en rend compte auprès des fournisseurs qui ont de plus en plus de peine à nous livrer le matériel dans les temps» affirme Patrick Bosson, administrateur et responsable du département photovoltaïque chez Salvisberg Électricité SA. Pour sa société, l’augmentation de la demande ne nécessite pour le moment pas d’engager du personnel supplémentaire. Malgré tout, Patrick Bosson juge la formation de Polybat intéressante pour l’avenir: «Si les besoins deviennent suffisamment importants, il peut être intéressant pour nous d’avoir deux types de profil: des gens qui montent sur le toit pour fixer les panneaux, et puis nos électriciens qui s’occupent de faire le raccordement de ces installations sur le bâtiment lui-même» explique-t-il.

Riahi de son côté sait déjà ce qu’il compte faire après avoir terminé la formation: déposer son CV auprès des entreprises de panneaux solaires.