Du vent du public et des nouveaux trophées pour le BOM

409 bateaux seront au départ samedi matin au large de la société nautique de Genève pour la 85ème édition du Bol d’Or. Une édition qui innove cette année avec deux nouveaux trophées et la volonté de s’ouvrir encore plus au public. 

Le Bol d’Or pour le premier au scratch, généralement un multicoque, le bol de vermeil pour le premier monocoque, cette formule évolue cette année pour récompenser aussi les concurrents habituellement cannibalisés par les monstres du lac.

«Il faut que toutes les catégories de bateaux aient un intérêt sportif pour avoir envie d'être sur la ligne de départ. Je pense aux D35 qui aujourd'hui, avec les foilers, ont moins d'appétit sportif pour venir faire la compétition» précise Yann Petremand, le président du comité d'organisation du Bol d'Or Mirabaud. 

Deux nouveaux trophées

Un bol de carbone pour le premier foiler en temps réel et un bol de basalte pour le premier multicoque archimédien comprenez qui ne vole pas. Objectif aussi, arrêter l’érosion des inscriptions. 409 bateaux cette année contre plus de 500 habituellement. Tempête en 2019, deux années de Covid, et deux années sans vent, ça calme. Cette année, Eole devrait être là après le passage d’un front pluvieux et orageux juste avant le départ.

«Au départ on sera à l'arrière de ce front, on gardera un vent de sud-ouest à 3bf, et la bonne nouvelle c'est qu'à l'arrière de ce front, on aura un temps ensolleillé qui permettra au vent à 1500m de descendre sur le lac» indique Lionel Fontannaz, prévisionniste chez MétéoSuisse.

Record en vue pour Christian Wahl

Belle bagarre en perspective sur l’eau avec une dixième victoire record en ligne de mire pour Christian Wahl et un équipage niveau ligue des champions qui pourrait comme ces deux dernières années damer le pion aux TF 35. Du côté des monocoques, l’épouvantail hongrois Raffica sera talonné par les Psaros, Libera et Luthi. «Il faudra surveiller le Luthi de Philippe de Weck qui a été spécialement conçu pour gagner dans la catégorie des monocoques, ce sera le principal danger pour Raffica prédit Yann Petremand.

Verdict samedi dès 10h, avec un espace dédié au public au Port Noir pour suivre les débats en direct et en musique pour une symphonie lacustre qui s’annonce épique.