Genève

En plein examen final du barreau, un problème informatique renvoie les étudiants chez eux

15.05.2024 16h53 Rafael Pacheco

Près de 60 avocats stagiaires passaient ce mercredi à l'École d'avocature (ECAV) leur dernier examen pour obtenir leur brevet d'avocat. Un problème informatique inexpliqué est venu tout chambouler. Les étudiants devront repasser leur examen.

Ce 15 mai devait marquer la fin de nombreuses années d'études (en cas de réussite) pour environ 60 avocats stagiaires. L'examen a démarré à 09h00 dans un bâtiment annexe d'Uni Mail. À 10h40, un problème informatique est venu perturber les postes des étudiants. Les équipes techniques de l'université ont alors tenté de résoudre "la panne", sans succès. Le porte-parole de l'UNIGE Marco Cattaneo informe que les raisons de ce problème informatique «ne sont pour l'heure pas identifiées et continuent d'être investiguées».

Concrètement, la sauvegarde de document était impossible dans plusieurs logiciels employés. Plusieurs «bugs» sont apparus, les textes rédigés par les étudiants s'effaçaient involontairement. 

En réunion de crise, la commission d'examen de l'ECAV a analysé la situation. Compte tenu de «l'importance de l'examen» et «par question d'équité», l'examen en cours n'a pas pu se poursuivre. La session a ainsi été annulée. «Maintenir l'examen dans ces conditions n'était pas possible», rapporte le porte-parole Marco Cattaneo.

Un examen à reprogrammer... pas avant juillet

Quelle est la suite? «La priorité reste de reprogrammer l'examen le plus rapidement possible», indique Marco Cattaneo. Seule ombre au tableau, l'examen final du barreau est complexe. «Il faudra du temps pour le reconstruire», prévient le porte-parole. Ce paramètre, conjugué au calendrier académique, laisse envisager un «examen-bis» en juillet, au plus tôt.

La soixantaine de candidats impactée devra prendre son mal en patience. Une communication sur la tenue de la nouvelle date d'examen est attendue «dans le courant de la semaine prochaine», informe la directrice de l'Ecole d'avocature Carole Lager.