Une logistique rodée pour la fête des écoles
Phase de transition, la fête est finie pour les petits, rafraichissements en spray ou en glaces…Tout est minuté, les bus attendent à l’extérieur des Bastions, et déjà les 150 bénévoles préparent la suite. Deux heures pour tout remettre en ordre. «Le défi c'est de faire le switch entre les 1P 2P du matin et les 3P 4P l'après-midi. On doit changer les tables et les étiquettes, remettre les pains en chocolat, nettoyer, et tout vérifier» explique Anne Béguin, responsable événementiel pour l’enfance.
Pause méridienne bienvenue pour les bénévoles avant le rush de l’après-midi. Sandwichs GRTA préparés par les boulangers genevois, desserts compris. Parmi les bénévoles, beaucoup d’anciens enseignants nostalgiques comme Catherine Lafargue, ancienne directrice d’école qui se fait une joie de venir chaque année «J'étais enfant de la ville, j'ai fait des promotions en tant qu'enseignante, j'ai fini ma carrière de directrice avec les promotions, c'est une fête qui existe encore et il n'y en a plus beaucoup».
Le bal des étiquettes commence, il faut changer toutes les tables «On colle les étiquettes des enseignants avec leur école, leur classe, les numéros dédiés pour qu'ils reconnaissent leur position facilement» détaille Jean-Régis Molines, logisticien chez Chasseur Express.
Enfin les boulangers entrent en scène, une dizaine ont été mobilisés selon un cahier des charges très précis «C'est un surplus on l'anticipe deux semaines à l'avance, ça nous permet de prévoir la production, et de livrer au dernier moment en temps et en heure» détaille le boulanger Stéphane Oberson qui a produit 500 sandwichs et 800 petits pains.
Une logistique rôdée, huilée, coordonnée qui nécessite un gros travail en amont «ça nécessite six mois de travail avec les appels d'offre pour les spectacles et la coordination avec les classes» indique Anne Béguin.
Derniers réglages et ultime nettoyage de piste avant l’arrivée des bolides. Au total, le parc des Bastions aura accueilli un peu plus de 7000 enfants aujourd’hui.