François Abbé-Decarroux : «Il y a des défis importants»

Après 15 ans à la tête de la HES-SO Genève, François Abbé-Decarroux tire sa révérence à la fin du mois. Retour sur son bilan et les futurs enjeux pour les hautes écoles du canton.

Le 1er novembre prochain, le directeur général de la HES-SO Genève prendra sa retraite. Il dit «partager une fierté avec l’ensemble d’une communauté, d’avoir accompli certaines choses en matière de diplomation pour les jeunes, d’accès à l’enseignement supérieur, et d’avoir mis en place certaines choses qui permettent de répondre à des besoins socio-économiques genevois.» En 15 ans à la tête de l’institution, il a mené à la formation de milliers de jeunes. 

Mais plusieurs questions immobilières se posent, notamment avec le refus de la Cité de la musique, ou la promesse politique d’un nouveau bâtiment pour la Heds: «Il y a des défis importants. L’échec de la Cité de la musique a été important et il a fallu rebondir. On a engagé un projet autour de la RTS, à la rue des Bains. Mais en terme d’infrastructure, il y a des efforts à faire, notamment quand on pense à l’HEPIA, pour faire face aux défis de demain.»

Sobrement, François Abbé-Decarroux souhaite «énormément de chance» à sa successeure, Daniela Di Mare Appéré. «C’est un projet jeune, on a à peine 25 ans et il y a beaucoup de choses à faire. Elle a une équipe très enthousiaste qui va l’accompagner pour ces défis futurs.»