Genève Aéroport: Gilles Rufenacht s’en va, Christian Lüscher rassure

Le président du Conseil d’administration de Genève Aéroport réagit à l'annonce du départ du directeur général Gilles Rufenacht, quelques mois seulement après son entrée en fonction en automne 2024.

«Ça me déçoit et ça m’attriste, à titre personnel. » C’est en ces mots que Christian Lüscher, président du Conseil d’administration de Genève Aéroport, a réagi à la démission de Gilles Rufenacht, directeur général de l'institution depuis l’automne 2024. Ce dernier quittera ses fonctions fin octobre, après avoir accepté une offre des cliniques Hirslanden, qu’il connaît bien puisqu'il s'agit là de son ancien employeur.

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Malgré ce départ anticipé, et inattendu, Christian Lüscher se veut rassurant: «L’aéroport ne va pas du tout être ébranlé. Des initiatives ont été lancées, la direction est en cours de restructuration, et l’institution continue de fonctionner»

Il insiste sur la continuité: «On a un aéroport totalement apaisé. Il n’y a plus de frictions avec le personnel», souligne le président du Conseil d'administration avant de citer d'autres faits notables, comme l’inauguration imminente de la liaison CEVA directe entre l’aéroport et Annemasse.

Semer la graîne... pour ne pas en récolter le fruit

Ce départ est-il un gâchis? «C'est un gâchis pour lui», estime Christian Lüscher avant de nuancer : «Gilles Rufenacht, c’est lui parmi d'autres qui aura fait pousser l’arbre, mais comme souvent, ce sont les successeurs qui en récoltent les fruits.»

Christian Lüscher informe également que le processus de recrutement pour trouver un nouveau directeur général est déjà en marche: «Gilles Rufenacht a prévenu sa volonté de partir il y a quelques semaines. Cela ne coûtera rien aux contribuables.» Une shortlist est attendue pour cet été, avec une nomination probable d’ici fin septembre.

Enfin, Christian Lüscher en est certain – le poste de directeur général de Genève aéroport reste attractif: «C’est un job qui fait rêver. Je suis persuadé que Gilles Rufenacht a aimé ce poste. Il ne part pas le cœur léger.»