Genève est la ville la plus embouteillée de Suisse
Selon une étude de TomTom, la ville du bout du lac est la 22e ville au monde avec le plus de bouchons. Les faîtières de la mobilité appellent au développement de la mobilité alternative.
L’image semble banale, des voitures à l’arrêt, dans l’attente d’un feu vert. Selon TomTom, Genève est la 22e ville la plus embouteillée au monde et la première de Suisse. Sans surprise, les mardis et les jeudis sont les jours les plus surchargés sur les routes, surtout aux heures de bureau.
Prenant l’exemple d’un Genevois parcourant 10 kilomètres entre son domicile et son travail. Il lui faut en moyenne 25 minutes de trajet. Sur une année, ce pendulaire passera quasiment 4 jours dans les embouteillages. Ces bouchons ont un coût, 120 francs par an d’essence perdu pour notre exemple.
Plus de P+R pour fluidifier le trafic
Pour Genève mobilité, la situation n’est pas nouvelle et des solutions peuvent être trouvées pour faciliter la mobilité des professionnels. «Ces embouteillages sont la conséquence du développement économique et du besoin de main-d'oeuvre des entreprises, commente Érik Simonin, secrétaire patronal. la solution selon nous serait le développement des P+R, ainsi que l’avancée de la diamétrale ferroviaire.»
Un discours repris par l’ATE. Si le droit à la voiture n’est pas contesté par l’association, les transports alternatifs doivent être rendus attractifs. «Il faut développer les infrastructures pour les cyclistes et les piétons, ajoute Caroline Marti. Tout doit être fait pour que les transports publics aillent plus vite. Ce n’est pas normal de voir des bus bloqués dans le trafic.»
Les plans d’actions du département des mobilités sont à l’étude. Dans les grandes lignes, des nombreuses places de P+R devraient voir le jour, les transports publics seraient étendus, mais les places privées pour les salariés des entreprises seraient diminuées. Une consultation est en cours jusqu’au 16 février.