Guerre Israël-Hamas: «La barbarie que l’on a vue appelle notre humanité»

Un rassemblement avait lieu ce soir à la place des Nations. «Solidaires d’Israël et de sa population», c’est l’appel lancé par plusieurs associations.

De nombreux manifestants se sont réunis sur la place des Nations, à Genève, pour un exprimer leur soutien à Israël après les récentes attaques du Hamas. À notre micro, Joel Herzog, président d’honneur de l’association Suisse-Israël et frère du président israélien, réagit: «C’est un problème de barbarie, c’est inacceptable. Il faut agir.»

Une motion pour le soutien à Israël, l’application de son droit à la défense et de la convention de Genève a été présentée. Interrogé sur la volonté du Conseil fédéral de classer le Hamas comme organisation terroriste, il salue cette démarche et espère qu’elle ira au bout. «La barbarie qu’on a vue appelle notre humanité. Il est nécessaire d’appeler un chat un chat. Avant, Israël, la Suisse et d’autres ont pensé qu’on pouvait négocier avec le Hamas, ce n’est pas le cas. On a vu à qui on a affaire.»

Jeudi soir, un rassemblement pour la Palestine aura lieu sur cette même place des Nations. Si cet événement divise les manifestants réunis ce soir, Joel Herzog est plus nuancé: «La population palestinienne est otage du Hamas, qui utilise les fonds humanitaires pour financer des missiles ou des tunnels. Le peuple palestinien mérite beaucoup mieux. Comme nous, ce sont des otages de ces terroristes. Quand Daesh était au nord de la Syrie, la communauté internationale a décidé de les éliminer politiquement, de sorte qu’ils ne gouvernement plus. À mon avis à Gaza c’est pareil. On pourrait aller vers une solution de paix.» Dans la soirée, des bougies ont éclairé la place.