Impôts 2025, Nathalie Fontanet répond aux interrogations
Les Genevois ont bientôt tous reçu leurs bordereaux d’impôts pour l’année 2025. La grande Argentière du canton Nathalie Fontanet nous détaille les nouveautés et dissipe tous les doutes.
Les acomptes pourront désormais se payer en douze mois contre dix mois. Il y a donc une répartition davantage étalée, ce qui explique les montants inférieurs affichés sur les bordereaux reçus ces derniers jours, en comparaison avec les acomptes 2024. Précision importante, le premier versement doit être fait avant le 10 février.
Une calculette pour aider
Autre fait important, les montants reçus ne tiennent pas compte de la baisse d’impôts votée en novembre par les Genevois. Piège tendu par l'administration? Non, répond la conseillère d’État en charge des finances. En cas de paiement en trop, l'administration fiscale remboursera les montants lors du calcul de l'impôt 2025. Des outils existent sur le site de l’administration pour adapter les acomptes en incorporant la future baisse d’impôt.
Une calculette est spécialement dédiée à cette procédure, similaire à celle disponible sur le site de l’administration pour simuler tout changement de situation financière. L’outil prend déjà en compte la baisse fiscale programmée pour 2025, mais qui n'est pas déduite des bordereaux déjà reçus par les Genevois.
Si le moindre doute persiste, Nathalie Fontanet souligne que l’administraton fiscale cantonale (AFC) se tient à disposition des contribuables. Il existe également la possibilité de réaliser ces simulations par téléphone avec les services de l’administration. Attention, les bureaux seront fermés du 23 décembre au soir jusqu’au 2 janvier au matin.
Passe d'armes avec la Cour des comptes: «Je n’ai pas fait que de me plaindre»
Interrogée sur le vif échange entre le Conseil d'État et la Cour des comptes dans le cadre de l'affaire des mandats, Nathalie Fontanet tient à préciser que sa prise de parole n'était pas uniquement colérique: «Nous avons rappelé la confiance que nous portons à la Cour des comptes et notre volonté de poursuivre la collaboration avec cette institution.»
La présidente du Conseil d'État ajoute aussi que le Gouvernement a évoqué «de manière précise les éléments techniques qui [lui] posaient problème dans ce rapport». «Je n’ai pas fait que de me plaindre», indique Nathalie Fontanet qui explique ne pas regretter son énervement, car le Conseil d’État était bel et bien affligé par le contenu du rapport.