InfoMed une application pour les urgences des HUG
Les HUG ont lancé l'application InfoMed pour aider les personnes qui envisagent de se rendre aux urgences (photo d'illustration).
Photo: KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFILes Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) ont lancé InfoMed, une application mobile pour aider les personnes qui envisagent de consulter aux urgences. En fonction des symptômes, elle donne des recommandations sur les consultations médicales les plus adaptées: 144, urgences ou médecin habituel. Elle renseigne aussi en temps réel sur l'affluence aux urgences.
'J'ai un ganglion qui m'inquiète', 'j'ai des vertiges', 'j'ai du mal à respirer': ces symptômes font partie des questions de santé les plus fréquentes. Mais il est souvent difficile de savoir s'ils nécessitent d'aller aux urgences et si l'attente y est longue. InfoMed aide les utilisateurs à évaluer leurs symptômes et à déterminer la nécessité d'une consultation médicale, relèvent les HUG jeudi dans un communiqué.
L'application s'étend aux situations d'urgence pour adultes, y compris vitales (144), gynéco-obstétricales et gériatriques, ainsi que pédiatriques, intégrant InfoKids, une application lancée en 2017. Elle propose un lien vers le Réseau des urgences de Genève (RUG) afin d'aller au centre le plus proche.
La fréquentation des différents services d’urgences est en constante augmentation partout en Suisse, contraignant parfois les patients à des temps de passage prolongés. Infomed informe également des pics d'activités des diverses urgences des HUG.
Fluidifier
Une fois sur place, les personnes connaissent en temps réel de leur place dans la file d'attente grâce à un écran mural. En cas de forte affluence et si leur état de santé le permet, elles reçoivent l’autorisation de quitter momentanément l'hôpital jusqu'au rendez-vous, qui est notifié par SMS.
L'application vise aussi à fluidifier l'accès des personnes qui consultent aux urgences. La personne peut annoncer son arrivée en renseignant le personnel médico-soignant sur ses symptômes et son état de santé, qui peut ainsi anticiper et mieux gérer l'affluence. Cela ne donne toutefois pas lieu à une prise en charge prioritaire, précisent les HUG.
/ATS