Inquiétude chez des employés du parascolaire
Certains membres du personnel du parascolaire sont inquiets. Ils sont préoccupés par la forte augmentation des élèves lors de cette rentrée : 75% des enfants scolarisés à Genève sont inscrits au parascolaire. Aujourd’hui, ils se mobilisaient avec des syndicats pour demander un meilleur encadrement et une revalorisation de leur profession.
Le son de la cornemuse pour alerter sur les conditions de travail du personnel du parascolaire. Ils étaient une trentaine à se mobiliser ce midi devant la Mairie des Eaux-Vives. Pour dénoncer notamment des taux d’encadrement qui ne sont pas toujours respectés. Et pour demander une meilleure valorisation de la profession.
«Durant les deux-trois premiers mois de l'année, les conditions de travail ne nous permettent pas de remplir ce pour quoi nous avons été engagés: faire de l'animation, de la pédagogie, les faire évoluer dans un cadre qui soit de bonne qualité», explique Stéphane, animateur parascolaire.
«Nous aimerions être mieux considérés par rapport à notre classe salariale, développe Nathalie, elle aussi animatrice. Il y a beaucoup d'enfants désormais, et certains avec des besoins spécifiques. Il nous faut du temps pour les mettre à l'aise».
Une mobilisation rapide
Une mobilisation deux jours après la rentrée scolaire qui peut interpeller. D’autant plus que les syndicats reconnaissent que cette dernière s’est pour l’instant plutôt bien déroulée.
«On a réagi aussi vite cette année car certaines équipes ont appris au mois de juin que les effectifs ne suivraient pas l'augmentation du nombre d'enfants (8 à 14%), pris Alice Lefrançois. J'ai déjà reçu de nombreux témoignages qui estiment que le taux d'encadrement n'est pas adéquat dans leurs équipes».
La direction du GIAP temporise
Du côté du GIAP, le groupement intercommunal pour l’animation parascolaire, on temporise et on vante un recrutement record. Nous vivons une rentrée plus sereine que l'an dernier», estime Floriane Demont, la directrice du GIAP. Pour elle, difficile d'anticiper le recrutement car les plannings des familles ne sont pas définis avant fin septembre.
Les membres du personnel du parascolaire ont prévu de sillonner les mairies d’autres communes genevoises dans les semaines qui viennent.