Jacques-Simon Eggly sur Pierre Maudet: «On peut avoir de l’espoir»

L’ancien conseiller national libéral commente le nouveau découpage des départements du Conseil d’État.

Dans ce nouveau gouvernement, la droite est au pouvoir et profite des départements majeurs. «Nathalie Fontanet, qui élargit son département, va continuer à être celle qui tient la barre, mais elle va être aussi la représentante des Genevois vis-à-vis de l’extérieur. Dieu sait si elle l’a mérité, je pense qu’elle jouera un rôle central là-dedans», commente Jacques-Simon Eggly. Il salue l’arrivée de Delphine Bachmann à l’économie. Les sortants de gauche ont, eux, gardé leur département, qui sont quand même importants. Carole-Anne Kast, nommée à la tête du département des institutions, aura en charge la police: «Peut-être qu’elle arrivera à écouter, à décider et à faire respecter les décisions de gouvernement face aux syndicats de polie.»

Anne Hiltpold reprend, elle, le département de l’instruction publique. Jacques-Simon Eglgy ne souhaite pas critiquer l’administration précédente, «même s’il est est certain qu’il y a eu des blocages et des tensions considérables. Ce département a besoin d’une nouvelle ambiance, ainsi que d’une direction ferme et claire.»

Une collégialité retrouvée?

Pierre Maudet est, lui, en charge des mobilités mais aussi de la santé. Jacques-Simon Eggly est optimiste à ce propos: «On peut avoir de l’espoir. J’avais eu l’occasion d’avoir des critiques à l’égard de Pierre Maudet à cause de ces mensonges: je pense que son élection par le peuple est une sorte de réhabilitation. On savait que c’était un homme de décision, parfois un peu brusque, sa campagne a montré que c’est aussi un homme de terrain. Un bon gouvernant, c’est quelqu’un qui écoute, va à la rencontre des gens, puis décide. Comme ce sont deux départements qui recouvrent des situations difficiles, on peut lui faire confiance.»

Reste la question de la collégialité, suite aux propos de Carole-Anne Kast et d’Antonio Hodgers sur la condamnation de Pierre Maudet. «J’ai l’impression que la répartition rapide des départements est un signe assez encourageant, comme quoi les sept ont envie de travailler ensemble», commente l’ancien conseiller national. Rendez-vous le 31 mai pour le départ de cette nouvelle législature