L'Open Quantum Institute veut rendre accessible la technologie quantique
L'Open Quantum Institute est désormais opérationnel. Ensemble, l'OQI, le CERN et le GESDA veulent que cette technologie puisse bénéficier au plus grand monde. Le projet ambitionne de placer Genève comme une référence mondiale de la technologie quantique.
Porté par l'Anticipateur de Genève sur la diplomatie scientifique (GESDA), l'Open Quantum Institute (OQI), a été lancé ce mardi à Meyrin par plusieurs acteurs. Après une phase d'incubation d'un an avec 180 experts et des dizaines de partenaires d'une vingtaine de pays, l'institut est opérationnel.
Tant le monde de la science que celui de la Tech' s'accordent pour souligner le potentiel de l'ordinateur quantique, considéré par certains comme «l'arme nucléaire de ce siècle». «Nous nous préparons au monde au-delà de 2030 [...] Ce travail va organiser le futur des technologiques quantiques pour le bien commun social», a affirmé de son côté le secrétaire d'Etat Alexandre Fasel.
Développer le quantique et en faire le meilleur usage
Marieke Hood, pilote du projet d'Open Quantum Institute, rappelle que ce nouvel institut ne servira pas qu'à développer la technologie quantique. mais aussi d'en faire le meilleur usage pour qu'elle puisse bénéficier au plus grand nombre et pas qu'aux «happy fews» (ndlr: rares chanceux).
L'objectif de l'OQI est donc rendre accessible cette technologie à tous ceux qui le souhaitent pour honorer les Objectifs de développement durable (ODD), notamment sur la santé, l'énergie ou la lutte contre le réchauffement climatique.
La captation du CO2 dans l'air est un enjeu clé sur lequel la quantique peut apporter une solution. Si grâce à l'ordinateur quantique, on arrive à développer un matériau nous permettant de capter le CO2 à grand échelle , on pourra faire des avancées majeures pour réduire les gaz à effet de serre», avance Marieke Hood.