L'éco-crèche de Plan-les-Ouates joue sa survie

L’éco-crèche en forêt de Plan-les-Ouates a remis une pétition à la mairie pour demander le financement de quelques places. Cette structure non-subventionnée existe depuis 2019 et accueille 23 enfants en pleine nature répartis sur la semaine. Sans aide, elle pourrait devoir cesser ses activités. 

Une pétition qui a récolté plus de 1000 signatures. L’éco-crèche de Plan-les-Ouates pourrait bien ne pas finir l’année malgré l’engouement qu’elle suscite. Cette crèche en pleine nature accueille 23 enfants dès l’âge de deux et demi répartis sur la semaine. Selon l’association, près de 150 familles sont sur liste d’attente. 

«Notre crèche, comme elle n'a pas de subventions, ce sont les parents qui payent tout et ça coûte cher. Nous souhaitons pouvoir en faire bénéficier les familles modestes, mais cela n'est pas possible pour elles parce que les communes ne paient pas la part comme dans les crèches classiques» regrette Viktorie Škvarková, directrice de l'association Education Durable qui gère l'éco-crèche en forêt de Plan-les-Ouates.

Une demande de soutien politique pour l'instant sans réponse

Un concept éducatif très populaire dans le nord de l’Europe, mais qui suscite moins d’enthousiasme dans nos contrées. L’association à but non lucratif a déjà sollicité le Grand Conseil avec le soutien des verts. «C'était une motion pour un soutien financier, mais aussi pour l'établissement d'un réglement, parce qu'aujourd'hui, il n'existe pas un document qui explique le concept et quk détermine les règles» précise Viktorie Škvarková.

Des structures atypiques mais qui sont contrôlées régulièrement par les services de la petite enfance. L’éco-crèche de Plan-les-Ouates née il y a cinq ans, est la deuxième du canton après celle de Dardagny qui fêtera ses dix ans l’an prochain et qui est subventionnée, elle, par la ville de Genève.