Genève

L'incendie de Versoix a ravagé un commerce historique

08.11.2021 18h08 Denis PALMA

rédaction

Trois jours après l’incendie qui a ravagé une enseigne historique à Versoix, les habitants pleurent la destruction d’un lieu historique du centre-ville. 

24 heures pour sécuriser les lieux 

Des flammes qui ravagent la toiture, un vent qui attise le feu. Tous les éléments étaient réunis vendredi dernier pour rendre cette intervention des plus difficiles pour les pompiers professionnels et volontaires de Versoix. 4 hommes du feu et une locataire ont été emmenés à l’hôpital pour des blessures superficielles. 24 heures ont été nécessaires aux pompiers pour sécuriser le bâtiment. 

La peur d'une propagation du feu 

Trois jours plus tard, l’accès autour du bâtiment est interdit au public, sécurisé par des agents de sécurité. Cet incendie a provoqué une très forte émotion dans ce quartier témoigne Patrick Malek Asghar. "Les habitants du quartier ont vraiment eu peur. Les flammes étaient très importantes et tout le monde avait peur que le feu ne se propage aux autres maisons", relate l'ancien élu versoisien. 

Un commerce qui se transmet depuis plusieurs générations 

Le feu a ravagé une enseigne historique à Versoix chère à ses habitants. Cartier, un commerce qui se transmet à la route de Suisse sur plusieurs générations depuis 1947. 

La ville de Versoix prêt à aider le commerce de vélos

Durement impactés par l’incendie, le tearoom ainsi que le commerce de vélos sont fermés dans l’attente des expertises d’assurances. La municipalité de Versoix, elle, se dit prête à aider le marchand de deux roues à trouver un local provisoire en attendant les travaux. 

 

Capitaine Blanchard :«Je pense que cela restera un des feux les plus marquants que j'ai fait.»

Le commandant du corps des sapeurs-pompiers de Versoix nous raconte cet incendie, de son point de vue: «Quand on arrive et qu’on voit toute cette fumée, on prend un coup. Il a fallu se concentrer malgré nos collègues blessés. La sécurité prime. Comme volontaires, il raconte qu’il a contacté d'autres compagnies, dont celle de Collex-Bossy. Une cinquantaine de sapeurs-pompiers volontaires sont intervenus et ont dû faire une garde dans la nuit de vendredi à samedi. «Je pense que cela restera un des feux les plus marquants que j'ai fait., surtout que ça sera sûrement un des derniers pour moi».