La Ville de Genève présente sa politique de la longue vie
Christina Kitsos présentait ce matin 30 mesures pour accompagner les aînés. Elle est notre invitée.
Bientôt dix ans après sa politique de la vieillesse, la Ville de Genève a choisi de parler, cette fois, de politique de la longue vie. La raison de ce changement sémantique? «L’allongement de l’espérance de vie», justifie Christina Kitsos . «Avant, on s’étonnait quand on fêtait un centenaire. Aujourd’hui, je signe chaque semaine une lettre de félicitations pour un nouveau centenaire.» Cet allongement de l’espérance de vie fait que plusieurs générations se côtoient chez les séniors. La maire de Genève note également, «une multiplicité de parcours».
Ainsi, la Ville a présenté ce matin un catalogue de 30 mesures. La lutte contre le non-recours aux prestations est un des axes principaux. «C’est un vrai fléau, en particulier chez les seniors. Cela s’explique par la complexité administrative, un manque d’information, mais aussi un sentiment de honte. On ne veut pas aller demander de l’aide et on voit qu’il y a énormément de personnes qui ne font pas valoir leurs droits.»
Autre point, la Ville veut faciliter l’engagement des seniors dans le milieu associatif. De même, une commission spécifique pourrait voir le jour. Des retraités tirés au sort pourraient proposer chaque trimestre des idées, avec des budgets à la clé. En attendant, de nombreux évènements dédiés aux séniors sont prévus, avec les rencontres de la longue vie le 24 septembre, puis la journée international des personnes âgées, le 1er octobre