Genève

La désinformation mieux admise que les données scientifiques

01.12.2023 19h23 Rédaction

science

Alors que la COP28 s’est ouverte à Dubaï, un tiers de la population mondiale ne croit pas aux conséquences du changement climatique sur notre environnement. Une équipe de l’Université de Genève a tenté de comprendre pourquoi.

Un tiers de la population mondiale ne croit pas à la fonte des glaciers ou la montée des océans dus au changement climatique, preuve que la désinformation pèse dans notre société. La désinformation sur le changement climatique fonctionne mieux que l'information scientifique pour plusieurs raisons. «La désinformation affecte les émotions. Elle diminue la peur et est plus simple à "digérer" que la complexité de la science du climat». explique Tobia Spampatti, chercheur en psychologie à l'UNIGE.

L'utilisation d'exemples plus concrets pourrait faciliter la diffusion de l'information climatique, affirme le chercheur. autre constation de l'étude genevoise, certains groupes de population, dont les personnes âgées et les personnes d'idéologie politique de droite, sont plus réticents à admettre le consensus scientifique sur le changement climatique. Malgré tout cela, une grande majorité de la population reste sensible à l'information, au détriment de la désinformation.