La gare routière va s'offrir un lifting début mars
La gare routière de Genève, sur la place Dorsière, à quelques encablures de Cornavin ne devrait plus faire honte aux genevois. L’édicule de 1958, classé, en ruine depuis une dizaine d’années, va enfin être rénové. Après le vote du municipal en septembre dernier, les travaux vont commencer début mars.
Un lifting à 3 millions, arraché de haute lutte après des années d’atermoiements. L’édicule, comprenez ce bâtiment qui sert de de salle d’attente à des centaines de voyageurs chaque jour, va enfin ressembler à quelque chose. Depuis des années, les querelles politiques ont laissé ce lieu de transit, carte postale de Genève pour les touristes dans un triste état.
«Avec cet édicule transformé, on va un peu mettre en valeur ce patrimoine tout en offrant des conditions dignes aux voyageurs. J'ai demandé de séparer les deux délibérations, l'une pour la construction et l'autre pour l'aménagement de la place sur lequel nous devons encore nous mettre d'accord» précise Frédérique Perler, Conseillère administrative de la ville de Genève.
Aussi vite que possible, et aussi lentement que nécessaire.
La formule va comme un gant à la gare routière. Si le sort de l’édicule est scellé avec des toilettes et douches en sous-sols, guichet et bar au rez-de-chaussée, et surtout un affichage digital, moderne en somme, reste à savoir quel sera le visage définitif de la place.
Les bus internationaux devraient déménager du côté de l’aéroport, mais rien n’est encore acté pour les autres liaisons. La balle est dans le camp du canton sur ce volet.
En attendant le début des travaux début mars, le Conseil municipal votera ce soir ou demain un crédit pour aménager des toilettes décentes en attendant la fin du chantier.