La gauche brunche aux Pâquis
Dernière ligne droite avant le verdict des élections pour le Conseil d’Etat. Dernier week-end de campagne sur le terrain. Les candidats de gauche ont offert hier un brunch à la population au cœur des Pâquis. Quatre candidats confiants qui ont terminé parmi les 7 premiers du premier tour.
Montage du chapiteau, nappes aux couleurs des candidats, vin de circonstance, agapes sélectionnées directement sur le marché. On soigne les préparatifs avant l’entrée des artistes. Ils sont venus, ils sont tous là, même ceux qui n’étaient pas invités comme le candidat sans étiquette Philippe Oberson. «J'essaye de grapiller les voix de gauche puisque je suis apolitique» précise t'il.
De bonne guerre et sans rancunes, l’avant-dernier du premier tour vient côtoyer les poids lourds de cette élection indécise. Pour Thierry Apothéloz, conseiller d'Etat sortant, l'objectif «c'est de convaincre, nous avons un taux de participation trop faible par rapport à un résultat qui mérite d'être à l'honneur de notre démocratie».
Carole-Anne Kast, candidate socialiste, est confiante, «je ne suis pas sûr que les choses vont fondamentalement changer, mais peut-être que les personnes qui ne s'étaient pas mobilisées au premier tour vont le faire cette fois-ci».
Derniers tours de piste avant le verdict, l’occasion de rappeler certains messages. Pour Fabienne Fischer, conseillère d’Etat sortante, «on ne peut pas opposer les besoins de fin du mois aux enjeux climatiques, on doit faire les deux à la fois».
L’occasion aussi de faire le bilan. Antonio Hodgers regrette que les questions climatiques aient été discrètes durant cette cmpagne, «parce qu'aucun journaliste ne m'a posé des questions à ce sujet» regrettet-il. Il sort de cette campagne «mi-figue mi-raisin» ajoute t'il. «On n'a pas réussi à articuler une Genève qui fasse envie».
L’envie d’avoir envie, d’aller voter surtout, à J-10 le taux de participation n’était que de 20,7%. La gauche espère être sur la photo de famille dimanche.