Genève

La nouvelle caserne d'Épeisses est opérationelle

24.04.2023 16h40 Julie Zaugg

caserne

Après quatre ans de travaux, la nouvelle caserne d’Epeisses a été inaugurée ce matin. Située à mi-chemin entre les villages de Chancy et Avully, elle fera office de centre d’instruction à la fois pour l’armée et des troupes civiles, une première en Suisse. 

Coupé de ruban en grandes pompes ce matin. La nouvelle caserne d’Epeisses a été présentée à un large public de militaires et d’officiels. Après quatre années de travaux, marqués par le covid et un retard pour cause de décontamination, la voilà désormais opérationnelle, prête à remplacer la caserne des Vernets. Épeisses permettra une mutualisation des moyens entre Confédération et Canton. 

«L'avantage de la caserne d'Epeisses, c'est sa proximité immédiate avec la principale place d'instruction des troupes de sauvetage. Ces dernières années, nous devions loger les troupes qui s'exerçaient à Genève, sur le canton de Vaud. Ce sera donc plus pratique et plus écologique» précise le divisionnaire Mathias Tüscher. 

Infrastructures à la pointe

Mais il s'agira aussi d'un partage de savoir-faire puisque ce site sera dédié tant aux corps de l’armée qu’aux troupes issues du civil, tel que pompiers ou police. «L'armée est un complément indispensable pour les actions civiles et vice-versa, aujourd'hui quand on parle protection de la population, ce n'est pas seulement l'armée ou la protection civile. C'est l'ensemble des acteurs. Ici, c'est un lieu d'etraînement aussi pour la lutte contre les incendies. Des personnes viendront d'ailleurs d'autres pays tant le site est à la pointe de la technologie», expose le conseiller d'État en charge de la sécurité, Mauro Poggia.

Tout est prévu pour accueillir les recrues dans de bonnes conditions. Auditoire flambant neuf, salles multisport ou de théories et 84 lits répartis dans des chambres avec sanitaires. Courant 2024, l’inauguration d’une place d’exercice modernisée marquera un point final à ces nouvelles infrastructures. Coût des travaux, 41 millions de francs financés par Genève.