La réforme de la taxe auto est en marche
La réforme de la taxe auto est en marche. Le Grand Conseil a accepté de modifier l’imposition des véhicules, sur le principe du pollueur-payeur. Le texte servira de contre-projet à une initiative de l’UDC et du MCG qui visait à diminuer l’impôt par deux.
Les temps changent, les usages aussi, et accessoirement la lutte contre le dérèglement climatique entre dans la danse. L’initiative de l’UDC et du MCG qui visait à diviser par deux la taxe auto sans prendre en compte les caractéristiques du véhicule a été retoquée par le Grand Conseil à l’automne dernier. La commission des finances a planché sur un contre-projet, sur le principe du pollueur payeur.
«Il n'y aura plus que deux barèmes, un pour les véhicules électriques basé sur le poids, pour avoir les voitures électriques les moins lourdes possibles, et les autres voitures imposées selon le CO2 qu'elles émettent» précise le député PLR Yvan Zweifel. Le contre-projet propose une taxe de base de 120 francs annuels pour une voiture de tourisme, auxquels il faudra ajouter un montant calculé en fonction de son poids pour les modèles électriques et des émissions de Co2 pour les autres modèles.
L'UDC conteste le contre-projet
Un système jugé moins favorable pour les contribuables selon les dépositaires de l’initiative. «Le contre-projet représente zéro gain pour le contribuable qui a déjà un problème pour le pouvoir d'achat, le gain de ce rééquilibrage sera insuffisant» conteste le député UDC Christo Ivanov.
Un contre-projet débattu et largement plébiscité hormis du côté UDC et MCG. Un vote sans appel, le peuple aura le dernier mot et le choix en votation.