Genève

La réforme du CO bientôt contestée dans les urnes ?

16.11.2021 17h20 Denis PALMA

rédaction

A peine voté la réforme du cycle d’orientation est menacée par un référendum. Son principal opposant, le PLR attend la promulgation officielle de la loi pour contester dans les urnes le texte. Mais il n’est pas le seul : le parti des vert libéraux genevois est également critique et le syndicat des enseignants exige des garanties au DIP. 

Des classes hétérogènes 

La réforme a été votée vendredi dans le fracas. Le PLR qui faisait obstruction n’a pas été en mesure d’empêcher le vote de la loi. Une nouvelle loi qui met fin aux sections : A la place des classes mixtes avec des niveaux dans certaines disciplines. En 9ème année les cours seront sans niveau à l’exception des maths et du français. Même système en 10èmeavec des cours à niveaux en anglais et en allemand. La 11ème année sera composée de 2 voies. 

Le PLR se dit prêt à lancer un référendum.  

Cette réforme le PLR se dit prêt à la combattre par référendum. "La réforme du cycle d’orientation est précipitée:" un argument repris par les vert'libéraux. 

La FAMCO demande au DIP des garanties

 Avant de soutenir la réforme, La FAMCO, demande au DIP des garanties : dégager les budgets nécessaires mais aussi participer à la rédaction du règlement d’application de la nouvelle loi. Beaucoup de questions en suspens à commencer par celle des effectifs : 

Dans la perspective d’un futur référendum, la société pédagogique genevoise a une nouvelle fois apporté son soutien à la réforme du cycle d’orientation. Une résolution en ce sens a été votée cet après-midi par son assemblée des délégués. 

 

 

Anne Emery-Torracinta est prête à décaler la réforme du cycle d’orientation

La conseillère d’État annonce que la réforme pourrait être repoussée à 2023 en cas de référendum. «L’important pour moi, c’est que le parlement donne un signe et 2/3 des partis la soutiennent», réagit Anne Emery-Torracinta. La conseillère d’État se veut rassurante envers les enseignants et dément les accusations de créer un cycle à deux vitesses. «Il n’y aura pas de classe d’élite intellectuelle et il ne s’agit pas de vider le cycle de ses bons élèves», déclare-t-elle.