Genève

La semaine de la vaccination commence timidement

08.11.2021 17h37 Gilles MIELOT

redac

La semaine de la vaccination est lancée en Suisse, campagnes de communication à outrance, unités mobiles, opérations spéciales, pourtant, rien n’est encore visible à Genève. Il faudra encore attendre quelques jours.

Le message d'Alain Berset sur les réseaux sociaux reste un vœu pieux, mais dans les faits, c’est un lundi comme les autres. Certains centres de vaccination sont fermés, et pas de bus itinérant à l’horizon à Genève.

Une opération qui montera en puisaance ces prochains jours

Une semaine qui commence donc tranquillement, demain, un centre de vaccination transfrontalier ouvrira au Cern, puis en fin de semaine le Palais Eynard ouvrira ses portes à la vaccination durant deux jours. Une campagne qui se poursuivra dans les semaines à venir, avec l’objectif d’apporter toutes les réponses aux questions qui subsistent.

66% de la population seulement est vaccinée, il s’agira de convaincre au moins 15% supplémentaire, à aller chercher prioritairement dans la tranche 20-40 ans et chez les ados entre 12 et 14 ans qui ne sont que 36% à avoir franchi le pas.

La CCIG appelle à la vaccination

«Il nous paraît plus qu'essentiel d’appuyer cet effort collectif, déclare Vincent Subilia. La vaccination correspond, à nos yeux, à un acte de responsabilité et à une logique de solidarité. Il est important que chacun apporte sa pierre à l’édifice.» De son côté, Raphael Asseo, partner chez Page Exécutive, affirme que la non-vaccination peut être «un frein à l’employabilité».

«Se faire vacciner, c’est faire preuve de solidarité»

Vincent Subilia pense, lui, «que le corollaire de la liberté, c’est la responsabilité. La solidarité est une valeur qui est chère au PLR. Si d’aucuns ne veulent pas se faire vacciner, c’est leur choix, dans un très grand nom de pays, la vaccination atteint à peine 2%. Se faire vacciner, c’est faire preuve de solidarité.» De là à imposer la vaccination obligatoire pour travail? C’est non, pour Raphael Asseo. «Le télétravail a atteint ses limites, donc je ne peux qu’invoquer les bienfaits de la chose, même si cela reste un choix individuel.»