Le Centre Espoir de l'Armée du Salut ouvre ses portes aux curieux
Le Centre Espoir de l’Armée du Salut, c’est un lieu dédié aux personnes fragilisées psychiquement. Aujourd’hui, public, familles et professionnels du secteur ont pu découvrir comment ce lieu s’anime chaque jour. Ateliers et activités intégrées emploient au quotidien une centaine de personnes au bénéfice de l’assurance invalidité.
Raphaël Gimeno travaille dans la lingerie du Centre Espoir depuis 5 ans. Suite à un accident cérébral dans son enfance, Raphaël est au bénéfice de l’assurance invalidité. Ici, il trouve cadre, soutien et tolérance. « Il a un coté famille ici, on est écouté si on a des soucis. On vous stress moins, on vous laisse le temps d’apprendre et de comprendre les choses ».
Lieu de vie, de travail et de soutien
Ce jeudi, le Centre Espoir de l’Armée du Salut tient sa journée portes ouvertes, pour faire connaitre l’activité quotidienne du lieu. Dans les étages, vivent 122 résidants bénéficiaires de l’AI en raison de difficultés psychiques.
Au rez, en plus des ateliers, une vingtaine de postes de travail sont proposés : lingerie, cuisine, maintenance ou nettoyage. Et même barman. « Je nettoie les cendriers, je passe un coup sur les tables. On apprend la vraie vie quoi », explique Cécile Vouillamoz qui travaille à la cafétéria depuis 4 mois.
Trouver sa place
Le centre propose aussi des ateliers qui emploient une centaine de personnes fragilisées. Poterie, couture, menuiserie ou jardinage. Ici, pas d’objectif de rendement, le but est que chaque personne trouve sa place, selon le principe de l’autodétermination, détaille Marion Cascioli, responsable des ateliers. « Pour nous, c’est très important de suivre la CDPH (convention des personnes en situation de handicap). Les personnes savent ce qu’elles souhaitent, ce n’est pas nous qui le faisons pour elles. »
Le centre Espoir existe depuis 35 ans, et continue son développement. Un projet de plateforme d’offres d’emplois pour les personnes en situation de handicap est en développement, avec une dizaine d’autres institutions.