Genève

Le Conseil administratif genevois vante son bilan

13.02.2025 18h41 Rédaction

L’exécutif de la Ville a convié la presse ce jeudi pour présenter son bilan de législature. Les superlatifs n'ont pas manqué, contrairement à certains sujets, mis sous silence.

«Je pense que l’on peut saluer ce bilan», déclare Christina Kitsos. «C’est un excellent bilan, évidemment», ajoute Alfonso Gomez. «On parle évidemment plus des trains qui ne sont pas à l’heure, se défend Sami Kanaan, on a réalisé de très nombreux projets dans tous les départements.» Au tour de Frédérique Perler: «Tous ces projets de longue haleine vont transformer la ville de Genève.» Et enfin, Marie Barbey-Chappui, qui parle des nouvelles animations, «populaires et de qualité et, j’insiste sur le et.»

Voilà ce que l’on pouvait entendre ce matin au deuxième étage du Palais Eynard. À deux mois du premier tour des municipales, l’exécutif ont présenté leur bilan. Dans les grandes lignes, augmentation du nombre de places en crèche, adoption du plan climat, plantation de 2’500 arbres, le réaménagement et piétonnisation de certaines rues, renforcement des patrouilles de police, rénovation d’infrastructures sportives, arrivée de nouveaux évènements et inauguration de la nouvelle Comédie. La dette, elle, s’est réduite de 12,5%.

La passerelle coulée reste un regret

Mais pas question, ou presque, de parler des sujets qui fâchent. «On est passé à côté d’une infrastructure piétonne, je trouve que c’est dommage», déclare Frédérique Perler à propos de la Passerelle du Mont-Blanc, esquivant le sujet des panneaux explicatifs. L’élue, au cœur de plusieurs polémiques, dit avoir adoré son mandat et son département. Quand on lui demande pourquoi elle ne rempile pas pour un mandat, la Verte dit penser à la retraite.

Ces turbulences ont-elles touché la collégialité au Conseil administratif? Non, assure Sami Kannan, qui assure aussi que le dialogue avec Marie Barbey-Chappui s’est bien déroulé. La centriste, justement, tout comme Christina Kitsos et Alfonso Gomez, souhaite conserver leur siège. Au même moment, la droite souhaite revenir à l’exécutif. Le peuple aura le dernier mot, premier élément de réponse le 23 mars.