Le Léman Express fête ses deux ans

Le Léman Express fête aujourd’hui son deuxième anniversaire. Le train transfrontalier a traversé les grèves, la pandémie et le manque de conducteurs mais atteint le niveau de fréquentation espéré à son lancement et plus vite que prévu. Près de 50 000 voyageurs l’utilisent quotidiennement malgré des couacs parfois récurrents.

Le Léman Express a révolutionné le quotidien de milliers d’usagers. Ce train pour frontaliers comme le dénonçait jadis le MCG est devenu un métro que beaucoup de genevois se sont appropriés. Un gain de temps considérable pour passer d’une rive à l’autre, ou pour aller à l’aéroport.

18 millions de passagers en deux ans.

Oubliés les grèves de la SNCF à ses débuts, la crise sanitaire qui a vidé ses wagons et le manque de personnel notamment en octobre dernier où retards et suppressions se sont enchainés. Les retours d’usagers qui n’ont pas souhaité s’exprimer face caméra sont unanimes, malgré les suppressions et retards de ces dernières semaines, personne n’envisage de reprendre sa voiture.

Voie unique et vétusté des infrastructures côté français.

Un réseau dense, à cheval sur la frontière, qui fait cohabiter deux cultures d’entreprises différentes, des voies uniques en France, et vétustes notamment sur la ligne qui va jusqu’à Annecy et Saint-Gervais. Le moindre grain de sable impacte tout le réseau comme ce fut le cas vendredi dernier avec les fortes chutes de neige.

Sanglier, accident de personne, problèmes d’aiguillages ou de barrières, la vie en train n’est pas un long fleuve tranquille. Le Léman Express est déjà victime de son succès et doit anticiper l’avenir. Plus de fréquence, trains nocturnes qui vont plus loin qu’Annemasse. Les usagers ont joué le jeu, reste au politique à faire en sorte qu’ils continuent.