Le cirque Knie entre tradition et modernité
Le cirque Knie en représentation jusqu’au 17 septembre sur la plaine de Plainpalais mise chaque année sur toujours plus de technologie. Après des effets pyrotechniques il y a deux ans, c’est l’eau qui entoure plusieurs prestations scéniques. L’art visuel entoure les performances circassiennes traditionnelles. Le cirque est entre tradition et modernité, une nécessité pour satisfaire un public toujours plus exigeant.
Une histoire d’eau, une douche autour d’artistes qui performent au sec, sur une plate-forme de 6 mètres de diamètre, un show réglé au millimètre, la souplesse, la force, mises en valeur par des effets lumineux sans répit. Un rideau d’eau sur lequel se reflète aussi un autre spectacle, piloté par l’informatique et un seul homme depuis 6 ans. Axel Melchior, le concepteur lumière est cet homme.«C'est un rideau pixellisé, on peut faire tomber des images, des mots, l'eau tombe dans un bassin à l'intérieur de la scène, il y a des filtres et des pompes, et on la réutilise. Nous avons besoin de 8000 litres par spectacle»
Depuis quelques années, le cirque Knie, fierté nationale plus que centenaire se calque sur ses concurrents aux productions démesurées. Ici, d’animaux, ne reste que les chevaux, empreinte familiale. «Les chevaux ça fait parti de la tradition, on est connu dans le monde par nos techniques modernes, mais le classique ça reste nos chevaux» précise Ivan Frederic Knie.
Entre tradition et modernité pour en mettre plein la vue.
Acrobates, contorsionnistes, clown côtoient d’autres équilibristes en vélo, ou plus spectaculaire encore, à moto enfermés dans une sphère, effets lumineux toujours sur des corps virevoltants et futuristes. Le cirque traditionnel prend un coup de vieux. «Nous on veut montrer un spectacle incroyable à chaque fois, tout ce qui fait partie de notre spectacle, c'est du cirque. Le public apprécie que l'on amène des choses inhabituelles chez nous, mais on tient toujours à nos racines» tempère Ivan Knie.
Knie entre tradition et modernité, réfléchit déjà à l’édition suivante, en quête de spectaculaire. La technique existe, reste la difficulté à la faire entrer sous un chapiteau itinérant et de la marier à des artistes de plus en plus polyvalents.