Le «no-show»: les restaurateurs luttent contre ce phénomène

Le «no-show», ou comportement d’une personne qui n’honore pas sa réservation. C’est la nouvelle mode dans le monde de la restauration. Et pour freiner ce fléau, en augmentation depuis la pandémie, certains restaurateurs tentent bien que mal de trouver des solutions pour les consommateurs, notamment grâce à certaines plateformes. Malgré cela, ce phénomène se matérialise par une perte de revenus, la privation de clients ainsi qu’un réel gaspillage alimentaire.

Il est 20h15 dans ce restaurant des Eaux-Vives. À l’accueil, on se fait une raison : les clients de cette table ne viendront pas ce soir. Cette pratique, récurrente, Appelée no show dans le milieu, péjore aujourd’hui le travail des restaurateurs. Ce phénomène semble toucher différents types de clientèle comme les jeunes ou encore certaines compagnies. 

La Suisse, pas si mauvaise élève

Parmi les pays d’activités de «TheFork», la Suisse fait partie des bons élèves avec un taux de no show de 1,8%. Soit le plus faible en Europe. Mais depuis la réouverture des restaurants, cette pratique reste un véritable fléau. Et pour cause : ils peuvent représenter un manque à gagner allant de 5 à 20% selon le type d’établissement. Pour le président de l'association patronale des restaurateurs et hôtelleries (GPRH), Anthony Castrilli, les solutions semblent pour le moment, encore limitées. 

«Il n'y a toujours pas de solution miracle»

La numérisation pourrait être une solution selon cette experte de Zenchef. Soumise à la loi sur la protection des données, ces plateformes peuvent notamment recueillir de nombreuses informations. Une méthode appliquée dans la plupart des villes européennes. Elle permet de soulager le personnel et surtout de responsabiliser la clientèle.

La garantie par carte bancaire permet d'atteindre des taux de No-Show inférieurs à 1%. Ce procédé est peu répandu à Genève, mais considérée par beaucoup comme incontournable ces prochaines années. Pas sûr que le consommateur soit du même avis.