Genève

Le porte-parole de police genevoise se présente au Conseil fédéral

04.02.2025 18h51 Denis PALMA

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Ils ne sont ni politiciens ni membres d’un parti politique et pourtant ils se lancent dans la course à la succession de la conseillère fédérale Viola Amherd. Selon la RTS, une dizaine de candidats «indépendants» se sont officiellement déclarés. Parmi eux, un Genevois: Alexandre Brahier, porte-parole de la police et chef du service communication. Sa candidature est avant tout une question de conviction. 

«Quelque chose de très puissant s’est passé au fond de moi» 

Qui pour reprendre le siège de Viola Amherd. Le 12 mars, l’assemblée fédérale pourra choisir l’une des deux têtes d’affiche choisies par le Centre ou l’une des dix candidatures sauvages issue de la société civile. Alexandre Brahier, 41 ans, porte-parole de la police genevoise, est l’un de ces candidats indépendants. «Au fur et à mesure que les papables à la succession de Viola Amherd se désistaient, j’ai eu quelque chose de très puissant qui s’est passé au fond de moi, explique le communicant avec sincérité. J’ai donc décidé d’aller au bout de mes convictions». 

«C’est le moment de montrer que la politique évolue»

Le policier de formation, passé notamment par la brigade routière, ne se fait pas d’illusion sur l’issue du scrutin, mais estime incarner une certaine volonté de la population de voir changer les choses, apporter «un regard différent, une énergie nouvelle hors des partis politiques. J’ai beaucoup de respect pour ceux qui font de la politique depuis des années, mais c’est le moment de montrer que la politique évolue aussi tout en étant très fière de représenter la deuxième ville pays. Il y a un fossé entre les attentes des citoyens et certains processus qui mettent encore trop de temps. Il y a quelque chose à faire pour améliorer cela», conclut-il.  

Alexandre Brahier se dit prêt à se mettre en retrait de sa fonction à la police dans le cadre de la campagne électorale. Le jour de l'élection, les candidats indépendants ne seront pas placés dans la tribune du Conseil national. Ils devront suivre l’élection chez devant leur téléviseur.