Le prix des sapins varie d'un quartier à l'autre
L’indémodable de ces fêtes de fin d’année, c’est le sapin. Cette année, les genevois sont nombreux à l’avoir acheté au début du mois de décembre. Le Nordmann est le plus vendu et il existe des disparités entre les quartiers avec des prix qui varient du simple au double.
Les ventes de sapin pourraient battre un record cette année. Autorisée depuis le 30 novembre, les achats ont été précoces. «Certains les achètent dès le départ pour avoir le maximum de choix, et trouver le sapin parfait» indique Jean-Marc Andrieu paysagiste et vendeur de sapins sur Plainpalais.
Mais il y a aussi les éternels retardataires comme ce passant qui prévoit de l'acheter au début des vacances à la fin de la semaine, ou encore ce couple qui s'y est pris il y a une semaine.
Ce n’est pas la taille qui compte, mais les plus grands spécimens partent en premier. «On a vendu beaucoup de grands, entre 2m et 2,40m, il y a le phénomène aussi du chat, l'ennemi du sapin, donc certains prennent des sapins pas trop grand» précise Jean-Marc Andrieu.
Le Nordmann qui ne perd pas ses épines, mais qui est moins parfumé reste le plus vendu. Ici à Plainpalais, les sapins viennent de Neuchâtel.
Un peu plus haut vers Champel, les grandes tailles ont aussi la cote. «Entre 1,80 et 2,20 mètres en moyenne, la plus grande taille que l'on vend c'est 4m20» précise Jean-François Séchaud, vendeur de sapin.
Des premiers prix entre 30 et 40 francs, et des disparités entre quartiers. «On est parfois selon nos concurrents du simple au double» précise Jean-Marc Andrieu.
Le sapin naturel séduit toujours en moyenne 75% des consommateurs, et les extrémistes de la pendule et du porte-monnaie pourront toujours espérer faire une affaire en s’y prenant à la dernière minute, s’il en reste. L’an dernier, à Plainpalais, 700 sapins ont été vendus en trois semaines.