Le salon de l'auto de retour à Genève après 5 ans d'absence

Cinq ans après la dernière édition, le salon de l’auto fait son retour à Palexpo. L’édition du renouveau, boudée par les principaux constructeurs doit à nouveau séduire. Le GIMS mise sur les véhicules électriques et la déferlante des marques chinoises bien décidées à damer le pion aux constructeurs européens. 

Les salons n’intéressent plus les marques qui préfèrent consacrer leur budget au développement et à une visibilité bon marché sur internet. Le salon de Genève, malgré sa réputation n’y coupe pas. Une trentaine d’exposants sont présents dont une dizaine de constructeurs seulement, majoritairement chinois.

Pour le président du GIMS (Geneva International Motor Show), Alexandre de Senarclens, c'est l'occasion de découvrir de nouveaux acteurs qui vont être très présent dans les années à venir, à l'image des japonais dans les années 80.

Des marques chinoises qui ambitionnent de venir concurrencer les européens sur leurs terres et qui ont besoin de notoriété. A Genève, elles bénéficient d’une visibilité maximale. «Le marché européen est très important pour nous, car c’est le plus important panel de consommateurs que l’on peut atteindre. 26 nations différentes et 26 façons de penser. Quand vous avez du succès en Europe, vous avez du succès partout ailleurs» précise Mike Belinfante, responsable des relations publiques pour BYD Europe.

Contrairement aux marques, les journalistes n’ont pas boudé l’évènement.

Ils sont près de 2000 à avoir fait le déplacement. Les retombées en termes d’image seront importantes, même si certains spécialistes estiment que ce modèle a vécu. «Ces grands salons internationaux, à mon avis ont du plomb dans l'aile. Les exigences des organisateurs, les coûts d'installation, et puis pas sûr que cela produise des ventes, ce qui est quand même l'essentiel, je n'en suis pas sûr non plus» indique le présentateur et producteur de l'émission Turbo, Dominique Chapatte.

Renault a choisi de tenter le coup. Après avoir remporté le titre de voiture de l’année pour son Scénic, le constructeur dévoile ses nouveaux modèles hybrides et tout électriques comme la nouvelle Renault 5, la vedette du salon qui tentera d’éclipser les nouveautés de sa petite sœur Dacia.

En bas le futur, à l’étage le passé, vintage. La classics gallery avec 40 voitures emblématiques qui ont façonné l’histoire de l’automobile, dont la moitié ont été présentées en première mondiale à Genève. Le salon ouvre mercredi au public jusqu’à dimanche. Les organisateurs espèrent attirer 200 000 visiteurs.