Genève

Les TPG peinent à recruter des chauffeurs

04.01.2024 17h39 Rafael Pacheco

tpg

Il y a tout juste un an, les transports publics genevois étaient confrontés à des suppressions systématiques sur leurs lignes en raison d’un manque conséquent de chauffeurs. Aujourd’hui, si les TPG arrivent à assurer leur offre, le manque de personnel de conduite reste d’actualité et le recrutement représente un véritable défi.

Les transports publics genevois roulent mieux. En janvier de l’année dernière, la pénurie de chauffeurs avait conduit à diverses suppressions systématiques aux heures de pointes sur certaines lignes. Aujourd’hui, si le manque est pallié, la problématique, elle, reste d’actualité. «La capacité de production et donc du personnel reste tout à fait centrale», rappelle le directeur exploitation des transports publics genevois Marc Châtelain, qui souligne que Genève n'est pas le seul canton touché par la thématique.

Le personnel de conduite se fait rare et paradoxalement l’attente du monde politique sur les transports publics s’accélère. L'offre doit grandir alors que de nombreux conducteurs actuels arrivent à l'âge de la retraite. Mais alors comment réduire l’absentéisme du personnel et attirer de nouveaux chauffeurs? Les TPG ont opté pour plusieurs solutions:

Nouveaux modèles de travail envisagés

Parmi les solutions pensées, des campagnes de promotion du métier de conducteur ainsi que l’amélioration des conditions de travail actuelles. L’ajustement des critères de recrutement pourrait être revu. L’obligation de détenir un CFC pour devenir conducteur pourrait potentiellement tomber à l’avenir. Enfin, de nouveaux modèles de travail avec des horaires plus flexibles sont également à l’étude.

Pour maintenir la totalité de leur offre sur de bons rails en 2024, les Transports publics genevois devront recruter 160 nouveaux conducteurs.